La cybercriminalité est un crime sanctionné par la loi pénale. Le coupable risque 2 ans à 7 ans d’emprisonnement ferme avec une amende allant de 60 000 à 300 000 € selon la gravité des choses. Lisez cet article pour tout savoir sur cette infraction qui touche des millions de victimes chaque année.

Définition approfondie de la cybercriminalité

D’abord, précisons que la première cybercriminalité s’est produite en 1970 via un piratage informatique de téléphone. En ces temps-là, on appelait les pirates des phreakers. Ils ont réussi à détourner les forfaits téléphoniques à distance. Depuis, la cybercriminalité ne cesse de croitre exploitant ainsi des données personnelles, professionnelles et même gouvernementales. La cybercriminalité individuelle est faite intentionnellement par un tiers qui diffuse en ligne des informations malveillantes et illégalement : cyberharcèlement, pornographie, trafic ou diffamation sont des exemples. Quant à la cybercriminalité contre la propriété, on parle du piratage des coordonnées bancaires ou de carte de crédit d’une personne. Une fois en possession des cybercriminels, ces données peuvent être vendues ou utiliser pour de l’arnaque. La plus dangereuse des formes de cybercriminalité est celle qui est gouvernementale. On parle ici de cyberterrorisme. Cela comprend le piratage des sites web du gouvernement, de l’armée ou la diffusion non autorisé de propagande et autre incitation à la haine. Cela résulte généralement d’un conflit entre des pays rivaux.

Les différents types de cybercriminalité qui existent

Il existe différents types de cybercriminalité de nos jours. D’abord, il y a les attaques DDos. Ce sont des virus qui détruisent un service en ligne en le submergeant de site de trafic divers et avec des logiciels malveillants. Une fois le réseau en panne, le cybercriminel peut pirater le système. Puis, il y a les botnets. Ce sont des réseaux infectés et contrôlés à distance par les pirates. Ils envoient des spams ou autres pour faire des tâches malveillantes. Ensuite, il y a le vol d’identité ou usurpation d’identité. Le cybercriminel obtient les informations personnelles d’une personne pour lui voler ou faire des actions de fraude au nom de cette personne. Après, il y a les PUPs ou Potentially Unwanted Programs. Ce sont des genres de logiciels malveillants qui désinstallent les logiciels nécessaires sur le système et peuvent contenir des logiciels espions. Enfin, il existe le Phishing. C’est une attaque envoyée par e-mail avec des pièces jointes ou la demande d’accéder à une URL afin de pirater le compte de la personne. Le cybercriminel envoie par exemple un e-mail affirmant à la personne de changer son mot de passe ou de mettre à jours des informations pour pouvoir le pirater.